Si comme moi Eels vous rappelle de bons souvenirs d'enfance tardive, vous vous précipiterez à l'écoute de ce nouvel album, End Times. Egalement, parce que vous savez que Mark Everett, alias E, a l'inspiration imprévisiblement riche. Le précédent, Hombre Lobo (2009), lui avait pris 4 ans de confections, pour un résultat minimaliste, animal, et, paradoxalement, habité de mélodies saisissantes. Douze mois plus tard, ce nouvel album rentre dans une phase plutôt intimiste, témoin du déclin amoureux. Essentiellement folk, épuré, et toujours justement arrangé, la courte période le séparant du précédent n'ayant en rien empêché Everett de produire un disque de grande qualité.
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