Chaque jour, la voix de Bill Callahan est devenue une nécessité. La vie est mortelle, mon amour. Et oui. Mais Bill sera toujours là. Né dans le Maryland en 1966, il devient la mélancolie. Ce regard par la fenêtre, cette promenade solitaire, la brume et la solitude fantasmée qui libère ou oppresse. Ce n'est autre que mon inclination (désormais tout à fait comprise et assumée) à la solitude qui s'est reconnue ici et qui s'apaise.
Chris Taylor, photographe exposé dans plusieurs galeries et magazines renommés, publie sa première monographie : The Life and Times of William Callahan
Un bel objet qui n'est autre qu'un recueil de photographies collectées de temps à autre en compagnie du chanteur. Taylor, lui-même inspiré par la traverse du temps et de l'espace si intrinsèque à l'acte mélancolique, semblait, à travers son œuvre, pouvoir s'associer à merveille à ce Smog. On retrouve cela dans le recueil mais la compagnie semble détendre davantage le travail de l'artiste ici et là à travers quelques focus qui dévoilent, sans en faire trop, un peu d'intimité artistique.